Passivity ( a text of Maurice Blanchot translated by Vadim Bystritski)

Passivity is not just acceptance, not like amorphous, inert matter ready to fit into a form, but passive as under pressure of death — death whose silent intensity does not resemble a welcome reception, leaving its imprint without a word, a body being delegated to the past, a body seen as an interval, a being in suspension, whose syncope is produced by snipping of time and which we can only see as some unarticulated savage history that presently makes no sense. Passive here is a complete absence of narrative, leaving us with an event that cannot be cited and is impossible as a recollection of a forgotten thought, because it was never forgotten, always remaining outside the field of memory.

Passivité n’est pas simple réception, pas plus qu’elle ne serait l’informe et inerte matière prête à toute forme — passives, les poussées de mourir (le mourir, silencieuse intensité ; ce qui ne se laisse pas accueillir ; ce qui s’inscrit sans parole, le corps au passé, corps de personne, le corps de l’intervalle : suspens de l’être, syncope comme coupure du temps et que nous ne pouvons évoquer que comme l’histoire sauvage, inénarrable, n’ayant pas de sens présent). Passif : le non-récit, ce qui échappe à la citation et que le souvenir ne rappellerait pas l’oubli comme pensée, c’est-à-dire ce qui ne saurait être oublié parce que toujours déjà tombé hors mémoire.